Nanou Fiasella projette ses émotions en jouant avec les vibrations de la lumière, des supports buissonniers aux mixtures acryliques et des matières insolites.
Elle définit sa façon de travailler ainsi : les couleurs s’approprient petit à petit l’espace pictural comme les nacres d’un rêve.
Les teintes inventent un chemin incité par les collages incongrus et les apports de matières du vivant.
Certaines textures espiègles se plaisent aussitôt et se mêlent les unes aux autres dans un jeu chatoyant et sensuel.
D’autres encres pressées fusent aux quatre coins de la toile pour s’opposer davantage et crier leur différence.
Puissance et fragilité captent la lumière et invitent le badaud à rêver, touché par une fringale d’imaginaire.
Les courts textes donnent naissance aux pétales de moments de vie observés ici et maintenant.
Les mosaïques de ses débuts lui ont confié le goût graphique des chemins malicieux et révélé le toucher léger des tesselles panachées.
Le travail au pastel lui permet d’oser le figuratif aux formes capricieuses, aux couleurs chatoyantes, à la texture soyeuse.